Hannes Jacob Syndrome
Le trouble sensitif

Chez des sensitifs que je qualifierais de perturbés, j’ai pu observer un trouble particulier. À partir de ces observations, j’ai établi un document intitulé « Hannes Jacob Syndrome / Sensitive disorder ». La doctoresse Laura Martignon de l’institut Max Planck et la défunte doctoresse Ulla Mitzdorfer, toutes deux professeures à l’université de Ludwigsburg ont appuyé mon travail pour que je puisse déposer ce document en « libre accès (édition scientifique) » ou « Open Access ». Ainsi, la communauté des médecins,

des professeurs et des scientifiques intéressés peut non seulement accéder à mon postulat de départ, mais également développer une procédure de validation de mon hypothèse.

Une personne qui ne s’enracine pas pendant un laps de temps trop long va souffrir des effets secondaires médicaux et énergétiques décrits dans le chapitre du même nom. Le manque d’enracinement génère également des épisodes psychotiques, ou même des psychoses chroniques. Il n’est pas étonnant que la psychiatrie classe la personne voyant des entités ou entendant des voix comme étant « schizophrène ». Pourtant, ce n’est

pas parce qu’un patient entend des choses qui ne font pas de sens ou qui ne sont pas adéquates avec le moment ou les événements du présent, qu’il est schizophrène pour autant. Il souffre d’un trouble sensitif ! Mon expérience et le monde spirituel m’ont

confirmé à de maintes reprises qu’un « schizophrène » peut être un sensitif manquant d’enracinement, doublé d’un excès d’air permanent.

Une sensitivité non canalisée à long terme peut amener à un état psychotique ! Il s’agit de changer ou au moins d’élargir la manière d’établir le diagnostic à ce sujet, pour pouvoir distinguer la schizophrénie clinique du trouble sensitif ! Sans entrer dans les détails, voici des pistes de réflexion quant à certains critères utilisés pour poser le diagnostic de schizophrénie. Les personnes intéressées peuvent consulter le manuel de référence, le DSM-5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, American Psychiatric Association, 2013). Il est à noter que les sous-types de schizophrénie n’apparaissent plus dans la version actualisée — Hannes Jacob Syndrome Le trouble sensitif du DSM-5, cependant, pour des raisons de compréhension, il en sera fait mention ici.

La schizophrénie se manifeste à travers différents tableaux cliniques, soit avec prédominance de symptômes dits « négatifs », soit à travers des symptômes dits « positifs ». Dans le trouble sensitif, les deux catégories de symptômes se retrouvent également. En effet, la médiumnité utilise des fréquences rapides pour établir et maintenir le contact avec un défunt. Une fois la séance terminée, le médium peut ressentir de la fatigue, tant mentale que physique, comme si son énergie s’en était allée. La pratique régulière de la médiumnité apporte de la joie au médium, de l’excitation et de l’enthousiasme. Il prend plaisir à évoluer dans ces fréquences rapides et ressent une certaine euphorie. Ressortir de là entraîne un état comparable à l’état dépressif. Ainsi, le médium non averti, peuvent se mettre à développer une dépendance et enclencher un cycle alternant état euphorique et état dépressif. Je l’ai déjà mentionné, les produits sucrés deviennent alors des palliatifs servant de manière illusoire à retrouver un état « haut » en énergie. Il arrive que l’alcool et le cannabis servent également de substitut. Durant les phases dépressives, le médium peut se comporter de manière négligente envers lui-même, son hygiène, son ménage. Il souffre d’apathie généralisée, d’abattement. Certains hyper sensitifs décident alors de se fermer complètement au monde environnant, se replient sur eux-mêmes et évitent soigneusement les interactions avec autrui. L’individu n’étant pas capable de rentrer ses antennes sensitives, il perçoit constamment les stimuli autour de lui. Cette situation devenant ingérable, il préfère s’isoler. À l’extrême, ce repli devient une façon de fonctionner socialement en dehors du travail de médium. La personne se protège tellement qu’elle perd la notion de l’impact de ses paroles ou comportements envers les autres gens. Elle ne discerne alors plus les conséquences provoquées chez ceux qui la côtoient. Vu de l’extérieur, le médium semble froid, dénué d’émotion, non empathique, dur, voire même cruel. Cette dureté peut évidemment blesser le vis-à-vis. Ces symptômes négatifs ont été décrits dans le sous-type de schizophrénie dite « simple » (froideur affective, désintérêt, apathie, dépression, fatigue chronique, etc.) et sont relativement peu connus du grand public. Les symptômes suivants dits « positifs » décrits notamment dans deux types de schizophrénie se retrouvent le plus fréquemment dans le trouble sensitif : hallucinations (auditives, visuelles, cénesthésiques, etc.), idées délirantes (persécution, paranoïa, mission spéciale, rang particulier, etc.) sont le lot de la schizophrénie dite « paranoïde » ; la toxicomanie caractérise souvent la schizophrénie de type « héboïdophrénie » et peut être la conséquence chez le sensitif d’une intense soif de Dieu, d’un appel intérieur non identifié qu’il ne parvient pas à combler. Lorsque l’on parle d’hallucinations, il faut prendre en compte la complexité de la définition de ce terme. Une personne n’utilisant que de ses cinq sens considérera comme hallucination tout ce qu’elle ne perçoit pas à travers eux. Ainsi par exemple,…

Karma cause et effet

Le passé est écrit dans le présent
Tant d’avenir dépend de si peu de présent
Le présent est tout
et l’unique moment que nous pouvons influencer

Selon l’enseignement bouddhiste et hindou sur la continuité de la vie dans l’au-delà, et surtout au niveau des réincarnations, la pensée personnelle s’inscrit. Karma, du sanskrit, veut simplement dire «cause et effet». Dans le monde occidental, le mot «karma» est surtout utilisé pour désigner des causes ou des effets négatifs. Ce seul aspect est faux ! Le karma peut être bon ou mauvais, même neutre. En effet, c’est simplement un événement ou une suite d’événements qui induisent des effets, une suite logique en somme. Nous avons de la facilité à saisir les causes et effets dans notre vie présente. Pourtant, nous avons de la peine à croire que les conséquences de certains actes d’une vie passée puissent avoir des effets dans notre vie présente.

Le karma peut être décrit de plusieurs manières. Sogyal Rinpoché, auteur du « Livre Tibétain de la Vie et de la Mort », décrit le karma comme une pile de dés à jouer. Chaque dés représente une entité différente. Bien que chacun soit différent, ils sont en lien et dépendent les uns des autres, de façon logique. La flamme d’une bougie représente bien le lien de cause à effet du karma. Là où nous croyons voir une seule flamme, ce sont des millions de flammes qui se succèdent : chacune dépend de celle avant elle. L’information que nous sommes a une résonance avec certaines informations et pas avec d’autres. À notre mort, l’esprit que nous sommes quitte son enveloppe charnelle avec toute l’information qu’il contient. En se réincarnant, l’es- prit contient toujours toutes les informations qui n’ont pas été dissoutes. La dissolution de ces informations peut être effectuée de la naissance à la mort, afin de sortir du cycle des réincarnations et n’être qu’essence. Les bouddhistes tibétains appellent ce processus «Bardo». Voilà pourquoi le karma reste une suite d’événements logiques organisés par notre propre pensée et notre mémoire stockée. Dieu ne met aucune de nos rencontres sur notre chemin. Il n’est pas non plus responsable de nos destins. Notre information résonne avec des personnes et des situations. Comme un aimant attiré par un morceau de fer, ou le pôle inverse d’un autre aimant.

La Guérison

Je m’abandonne à Toi
Pour que le mieux se passe
Je m’abandonne à Toi
Pour leur plus haut bien
Je m’abandonne à Toi
Afin que tu fasses ton œuvre
Je m’abandonne à Toi
Pour que ta lumière se déverse en ceux qui la demandent
Je lâche
Car c’est à eux
de la garder

La guérison, quel terme !

Concernant la guérison, il est aisé de se perdre en discours philosophiques. Ces discussions renferment souvent comme point de départ le fait que d’enlever un symptôme ne signifie pas que la personne est guérie. Avec un clin d’œil, je cite volontiers Detlefson et Dahlke qui ironisent sur la médecine allopathique avec l’exemple suivant :

Un monsieur amène sa voiture au garage :

— « Monsieur, mon voyant de l’huile à moteur clignote ! »

— « Laissez-moi arranger cela » dit le garagiste. Il enlève l’ampoule et dit à son client :
— « Regardez, votre voyant ne clignote plus… »

Les discussions autour de la guérison relèvent du même acabit. Enlever un mal ne signifie pas automatiquement « guérison ». Pour commencer, il faut accepter que la grande partie des maladies physiques soient psychosomatiques, soit l’expression de l’esprit malade qui se répercute sur le corps physique. Par exemple, un stress cause un ulcère à l’estomac. Cet ulcère peut être réparé par une simple opération. Pourtant, le patient n’est pas soulagé de son stress. Voilà pourquoi le terme « Guérison » est délicat et souvent incorrect. Dans absolument tous les cas, il ne peut y avoir de problème physique ou psychique et en même temps une énergie saine, ces notions sont parfaitement incompatibles. L’énergie est forcément atteinte.

L’opération psychique

Depuis fin 2012, une autre forme de transe s’est installée dans ma pratique : au cours de mes transes, le monde spirituel effectue des opérations psychiques, c’est-à-dire des extractions de mémoires néfastes du système énergétique. Ces informations sont stockées dans notre corps.

Ce fut un long chemin jusqu’à ce que je parvienne à pratiquer ce type d’opérations. Il a débuté lors d’un de mes voyages d’étude auprès des guérisseurs aux Philippines. J’assistais à une transe parlée de la guérisseuse Ester Bravo. Soudain, dans cette petite chapelle, haut perchée dans les montagnes, la médium, qui selon ses dires, en transe est liée à Moïse m’adresse la parole : « Tu as été choisi par le monde spirituel pour opérer comme les guérisseurs d’ici, tu vas faire le bien sur ton continent, nous viendrons à toi bientôt.» Tout le public et surtout moi, étions très émus, bien sûr, et j’ai attendu impatiemment. Une année plus tard seulement, juste avant d’aller au lit, je vois à côté de moi un monsieur habillé comme un chirurgien en bleu ciel, une charlotte sur la tête et un masque chirurgical sur la bouche et le nez. Sans parler, il me fait comprendre qu’il est le signe pour les opérations. Je vois ce médecin de manière objective, les yeux ouverts, sous la forme d’un hologramme, en trois dimensions à un mètre de moi. Une fois le chirurgien m’ayant transmit l’information, il s’est dissout. Me voilà très excité et enthousiaste : enfin les opérations psychiques se mettront en place ! Et puis… RIEN ! RIEN ! Une chose très étonnante est que lorsque ce chirurgien m’est apparu, je n’étais pas dans un état d’esprit qui aurait pu créer une telle image, puisque je me brossais les dents devant la télévision.

Quatre ans plus tard seulement, à la fin d’un Kriya massage durant lequel je travaille en transe légère, le processus s’est mis en route de la façon la plus soudaine et inattendue qui soit : en déposant le papier ménage blanc sur le ventre d’un client, afin d’en essuyer l’huile, je vois une tache sur ce papier. Comment un papier neuf peut-il avoir une tache? Je l’enlève, et je ne vois plus de tache sur le ventre de mon client; je remets le papier et à nouveau une tache grisâtre apparaît. Interloqué, je mets ma main sur l’endroit d’où la tache émanait, elle s’est alors mise à trembler et à gratter. De mon troisième œil, je vois la peau s’ouvrir comme une plaie. Sous les grattements de mes doigts, des tissus indéfinissables, des liquides s’éjectent de la plaie, je les vois avec mon troisième œil accompagné de bien des images qui défilent devant mes yeux. Soudain tout s’arrête et de la plaie émane une lumière. Cela ne dure que quelques secondes, ou une ou deux minutes en tout.

OP positions mains

↑ Position de mes mains et mes doigts lors des extractions que j’effectue

OP marques

 

↑ Marques laissées par les extractions

Parler à un défunt

« Esprit es-tu là ? »
Quelle question mon coeur
« Esprit es-tu vraiment là ? »
je marche à tes côtés
toujours
que je te manque ou pas
jamais plus loin
qu’un clin d’oeil
une simple respiration
un battement de coeur
près de toi
avant que tu puisses lever tes yeux
plus vite que la pensée
avant même
que tu aies pu me prier
esprit je suis
ton ange qui te garde

Pour communiquer entre ces deux mondes, le médium se met dans un état second, que l’on peut décrire comme une certaine excitation. C’est dans cet état qu’il parvient le mieux à recevoir des informations par télépathie. L’excitation, comme la joie, le trac ou un enchantement sont des vibrations rapides. Une fois le médium dans cet «état second», il étend son champ et prie l’esprit d’un défunt de l’approcher afin que son champ puisse lire le sien. Il traduira ensuite les informations reçues « au client ».

Le monde spirituel évolue à une fréquence plus rapide que la nôtre. Pour arriver à entrer en contact avec cette fréquence rapide, le médium doit accélérer sa propre vibration et le monde spirituel baisser la sienne. La communication se fait quelque part entre ces deux fréquences. Toute information transmise par le monde spirituel est reçue télépathiquement et retranscrite par le médium. Malgré ses preuves irréfutables, la médiumnité mentale ne sera jamais une science exacte. Essayons de comprendre pourquoi :

L’esprit du défunt envoie ses informations télépathiquement. Ces informations sont reçues par les canaux décrits dans le chapitre de la sensitivité. Le médium interprétera donc ce qu’il recevra du monde spirituel. Les canaux utilisés pour la réception d’informations sont la claire-voyance, la claire-audience, la claire-olfaction, la claire-gustance et le clair-savoir (PES). La traduction à l’intellect se fait de manière subjective, à savoir à l’intérieur de la tête du médium. 

La transe

Le Dalaï-Lama est toujours vivant, car il a pu se mettre à l’abri et éviter de tomber dans les mains des Chinois. Le moine se lie à cette déité « Nechung » et donne des conseils. Voici une citation du Dalaï-Lama en 2002 à ce sujet : «For hundreds of years now, it has been traditional for the Dalai-Lama, and the Governement, to consult Nechung during the New Year festivals. In addition, he might well be called upon at other times if either have specific queries. I myself have dealings with him several times a year. This may sound far-fetched to twentieth century western readers… But I do so for the simple reason that as I look back over the many occasions when I have asked questions of the oracle, on each one of them time has proved that his answer was correct… Surprising as it may seem, the oracle’s replies to questions are rarely vague. As in the case of my escape from Lhasa, he is often very specific. » [Dalaï-Lama, 2002] « Depuis des centaines d’années maintenant, c’est une tradition pour le Dalaï-Lama et le gouvernement de consulter Nechung pendant les festivités de Nouvel An. Outre cette tradition, il peut être consulté pour des demandes spécifiques. Moi-même, j’ai des discussions avec lui plusieurs fois par année. Cela peut avoir l’air farfelu pour une personne occidentale… La raison pour laquelle je le consulte est que, absolument chaque fois que je l’ai consulté, sa réponse était correcte et rarement vague. Comme dans le cas de ma fuite de Lhassa, il est souvent très spécifique dans sa réponse. » [Dalaï-Lama, 2002] 

Transe Nechung

↑ Préparation de Thubten Ngodup pour la transe et l’oracle Nechung

Une énergie pas comme les autres

L’énergie de transe est plus puissante que l’énergie de la guérison spirituelle, car le lien est plus intense, plus profond. L’exemple ci-dessous le démontre.

Un homme, bien bâti et fort, a suivi pendant environ une année mes cours de TT (Toucher Thérapeutique) et de guérison spirituelle. Cet homme doté grand talent canalise très bien l’énergie. Étant donné ses capacités, je l’ai invité à participer à mon cercle privé de transe. Il a accepté avec joie. Un soir, il nous a rejoints. Le groupe composé de six personnes était assis en cercle, autour de moi. Tout le groupe est descendu en conscience de transe pour me fournir cette énergie afin que je puisse l’utiliser pour ma propre transe et donner une voix au monde spirituel. À la pause, l’homme que j’avais invité n’était pas bien. Il nous explique qu’il a un pacemaker qui pour la première fois depuis longtemps «débloque». Il a dû quitter le groupe. Jamais, au cours de l’année en guérison spirituelle, il n’a expérimenté le moindre problème. Deux semaines plus tard, il m’a demandé s’il pouvait revenir dans mon cercle de transe pour refaire un essai, car notre travail l’intéressait beaucoup. Nous avons suivi la même procédure avec le même résultat : le pacemaker a encore pécloté. Après cette dernière tentative, nous sommes arrivés à la conclusion que l’énergie de transe était trop forte pour lui.

Une des applications les plus utilisées de la transe est la guérison. Le terme alors appliqué est « transe guérison » qui est en fait une guérison spirituelle, dans un état encore plus détaché, encore plus détendu, plus intériorisé, plus profond et souvent plus intense.

Avant d’avoir pu prononcer une parole aussi simple que « bonjour» ou une phrase élémentaire, je l’ai dit, il m’a fallu six ans d’assise, comme il en a fallu quatorze à Chris Denton et dix-sept à Bill Meadows pour réaliser des manifestations physiques (vous découvrirez Bill au chapitre consacré à la médiumnité physique). Alors, n’abandonnez pas vos entraînements, cultivez votre patience, vos patients ou futurs élèves vous en remercieront !

 

Pranisme

Défier l’habituel avec l’inhabituel est une démarche difficile et risquée. Cela suscite trop de peurs : peur de devoir remettre en cause toute une vie de fausses pistes, peur d’être ridiculisé par des confrères, peur d’être mis professionnellement et socialement à l’écart ; comme le fut le talentueux Carl Jung par le borné Sigmund Freud, pour avoir eu le toupet de s’intéresser à la métaphysique. Le documentaire sur l’expérience de Ray Maor m’a beaucoup encouragé. En effet, quand je l’ai regardé, j’étais au sud de l’Inde et je suivais le même processus d’initiation à la nourriture pranique, seul et très isolé. Moi-même, je n’ai pas eu faim une seule fois, ni même soif d’ailleurs, juste quelques envies de saveurs particulières. La période initiale d’une semaine sans eau a été très éprouvante pour moi. Le quatrième jour ; je me voyais mourir. J’étais seul et couché sur mon lit, n’arrivant même plus à me lever. Je voyais alors mon esprit quitter mon corps, et je pouvais contempler d’en haut mon corps couché sur le sol d’une forêt, alors que physiquement j’étais sur mon lit, dans un studio loué. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, mais me rappelle d’avoir abandonné. Je ne saurais pas dire si je m’endormais ou si je m’évanouissais. Un nombre d’heures que je ne suis pas en mesure de quantifier s’est écoulé, peut être une heure comme trois. Je suis revenu à moi en toute paix, rempli d’une sérénité nouvelle et tellement heureux. Puis, j’ai ressenti une première goutte très froide dans mon palais, à l’endroit de Lalana, le chakra dans la gorge situé au milieu du passage de Vishuddi et Bindu. Pourtant, j’avais chaud, car durant le jour en cette saison, la température peut monter jusqu’à trente-sept degrés. Les nuits sont plus fraîches, mais toujours chaudes. D’où pouvait provenir une goutte si froide, si riche si incroyablement revitalisante? J’en ai reçu plusieurs et comme je l’ai appris plus tard, on les appelle « Amrita », soit le « nectar Divin».

 

Exercice de lecture psychique

Cet exercice permet de lire les événements récents qui se sont passés dans la vie d’une personne. Quand nous parlons d’événements récents, nous parlons de choses pertinentes, comme les événements inhabituels : avoir acheté une paire de chaussures pour soi, avoir crevé un pneu, un retard inhabituel au travail, une rencontre fortuite ou planifiée. Les événements comme la toilette personnelle, manger font partie de la vie de tout un chacun est sont habituels.

Cet exercice se fait par paire, les personnes sont assises face à face et travaillent chacune à tour de rôle, pour une durée de quinze minutes par personne.

La première personne qui travaille va fermer les yeux, se centrer (pour ce faire inspirer de son faisceau par la fontanelle et expirer par son centre pour étendre son champ énergétique). Une fois ceci réalisé, la personne qui travaille va étendre son champ énergétique dans celui de l’autre personne. L’intention est d’avoir des éléments de la mémoire récente ; à savoir entre un et sept jours de la personne en face d’elle.

Durant environ cinq minutes, la personne qui travaille va laisser venir à elle des éléments de la mémoire récente de l’autre personne, et les noter mentalement.

Passé ces dix minutes, la personne qui travaille va ouvrir les yeux et ensuite décrire les éléments qu’elle a reçus à l’autre personne qui devra répondre par oui ou par non. Si la réponse est négative, la personne qui a travaillé devra noter cette erreur et voir comment elle a reçu l’information. Car c’est de ses erreurs que l’on apprend le plus, on apprend à détecter son erreur par rapport à une réponse juste en apprenant à se saisir soi-même également.

Cet exercice de lecture de champs énergétique de quelqu’un d’autre peut se faire avec autre chose que la mémoire récente. Comme par exemple, lire l’enfance dans la première dizaine d’années de vie, ou dans la deuxième dizaine de la vie, et ainsi de suite. Après les quinze minutes de travail, les rôles sont échangés et l’autre personne travaille. Une variante est de pratiquer cet exercice seul en étendant son champ énergétique par intention sur une personne consentante se trouvant à distance. Les informations reçues sont ensuite notées sur un bloc note. On pratique durant une dizaine de minutes. Dans un deuxième temps, sur Skype, au téléphone ou même par SMS on échange avec la personne concernée qui validera ou invalidera les informations.